Départ

Tandis qu'en métropole les premiers frimas arrivent (coucou Didier, tu as vu les flocons sur les sapins?), que les grèves, actions et manifestations se multiplient, que Marseille croule sous 12 000 tonnes d'ordures (...), ici les citrouilles grimaçantes d'Halloween peuplent les vitrines et nous nous apprêtons à partir une semaine sur la petite île sauvage et rurale de Maré, la plus australe des îles Loyauté.


Maré, ou "Nengone", en langue locale, compte 5400 habitants. Ce petit nombre étant à la source de l'échange de notre logement contre celui d'un couple d'enseignants maréens:
- eux sont régulièrement (toutes les 6 semaines) en "mal de ville", c'est-à-dire en manque d'anonymat, d'animations, de produits manufacturés, de bruit, d'asphalte ("Nouméa, c'est Paris" pour beaucoup de Maréens!).
- nous à la recherche d'authenticité, de calme, de criques, de falaises.

Donc, pour tous ceux qui finissaient par se demander s'il y avait des plages et des cocotiers en Nouvelle-Calédonie compte tenu de leur singulière absence dans ces pages, nous essayerons de rapporter quelques clichés sableux (ou sablonneux -comme vous voulez- je ne travaille pas chez Lafarge) notamment de la mythique plage de Shabadran (merveilleux concentré de Shalimar et Chabada bada)!
Mais Maré est moins fréquentée que ses voisines Ouvéa (lieu de la violente prise d'otages de 1988 et actuellement destination romantique par excellence pour les Japonais qui viennent s'y marier) ou Lifou, la plus étendue de l'archipel; elle semble plus secrète et ne pas se livrer facilement au premier touriste venu...



Un petit bricolage numérique naïf que j'ai réalisé à partir de trois de mes photos.

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