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Affichage des articles du mai, 2012

En brousse je dis pouce

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A la grande époque des réunions Tupperware, "Côte Ouest" était le compagnon télévisuel de millions de Français. Un soap opera américain dérivé de "Dallas" et diffusé sur TF1, qui a débobiné ses trémolos et ses rebondissements morcelés sur plus de 10 années. Le générique, brillamment poétique et prometteur en diable, faisait rimer "pages et plages", tourments et serments": " Côte Ouest, comme un roman sur la plage tes vagues sont des tourments. Côte Ouest, pour toi le vent tourne les pages d'intrigues et de serments "... Des vers maritimes aux accents quasi-monégasques si vous voyez à qui je fais allusion (quitte à s'embourber dans des trucs nuls et ringards)! Je me moque, je me moque, mais pour les nostalgiques d'orgue Bontempi et amateurs de brushings façon lionne de la savane, regardez ici, le revival vaut assurément le coup: http://www.youtube.com/watch?v=rNUTWq-NPPw Des séries fleuves à l'eau, la transition est toute t

Questions de langue

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Dans la foulée des propositions et programmes développés ce printemps par les candidats à l'élection présidentielle, je vais parler quant à moi de préposition , ce petit mot-outil invariable et indispensable au maniement de l'idiome français. Mais ne vous inquiétez surtout pas, je ne vais pas vous contraindre à retourner à l'école primaire pour vous infliger un indigeste et abscons cours de grammaire. Et quand bien même il sera effectivement question de langue dans ce billet, mon propos restera en lien avec la Nouvelle-Calédonie. Depuis l'enseignement du premier degré, vous avez certainement gardé en tête la phrase "Adam Surchez part pour Anvers avec deux cents sous", moyen mnémotechnique bien pratique pour retenir la liste des principales prépositions: à, dans, sur, chez, par, pour, en, vers, avec, de, sans, sous. Non? Ce n'est pas grave, pas de panique ni de culpabilité, cela n'empêche pas de continuer. Jusqu'à présent, la préposition "sur

En mai, fais ce qu'il te plaît

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Aujourd'hui 1 er mai, jour du muguet et jour férié, c'est la fête du travail, alors je vais m'y remettre et suspendre le repos de ce blog qui, à défaut de baiser du prince, attendait un sujet pour se réveiller. Amis lecteurs, vous êtes en joie de ce retour au clavier, non (je tente l'auto-persuasion positive autrement appelée méthode Coué pour voir si ça marche)? A propos de clavier, justement, j'en ai un beau maintenant. Sans fil, cadre en alu, compact et design, qui utilise la technologie bluetooth... Radicalement différent de l'ancien, blanc et transparent, rempli à ras bord de miettes (et autres reliefs de repas en solitaire) tel un affreux grille-pain qu'on n'aurait pas vidé de 10 ans... C'est ainsi nouvellement équipée que je vais donc reprendre le fil des chroniques après un long week-end lecture pendant lequel j'ai vécu par procuration sur les rives du lac Baïkal, dans les forêts de Sibérie, grâce à l'écrivain-journaliste Sylvain Te